Un homme découpe le mur de son voisin à Villers-lès-Nancy

Accès de folie pour un habitant de Villers-lès-Nancy et cauchemar en plein jour pour son voisin : qui se voit découper une ouverture de la taille d’une porte dans sa salle de bain. Inimaginable et sans aucune justification.

Laurent Winiger, 54 ans, travaille dans une entreprise de transport. Après une semaine passée chez une amie qui l’avait hébergé, il se prépare à emménager dans son F1 de la rue Francis Poulenc à Villers-lès-Nancy. Les cartons sont prêts, les copains sont là pour l’aider, c’est dimanche, ils débarquent tous. Tout semble normal mais laurent va plonger dans un surréalisme inexplicable. D’abord il ne peut ouvrir la porte de son logement, il se dit que c’est la faute à “malchance” et que le barillet de la serrure a choisi le jour de son déménagement pour lâcher. Armé de patience, il fait venir un serrurier mais, à sa grande surprise, il découvre que la porte ne s’ouvre pas parce qu’elle est fermée de l’intérieur par un double des clés restées dans la serrure. Mille points d’interrogation mais le plus surprenant est à venir. Il remarque que la porte de la salle de bain qui avait laissé ouverte pour y avoir de la peinture était elle aussi fermée. Il pousse la porte de la salle de bain mais elle ne s’ouvre pas parce qu’elle aussi est fermée de l’intérieur. Il croit devenir fou. Quand il arrive enfin dans la salle de bain, scène stupéfiante : totalement sidéré, ahuri, il découvre que son voisin a taillé dans le mur mitoyen une ouverture de la taille d’une porte, et c’est lui qui avait fermé tout bonnement les serrures de l’intérieur. Ces actes fous pour quelles raisons ? Aucune explication.

Laurent Winiger affirme qu’il n’a croisé ce voisin que deux ou trois fois durant les trois années où il a occupé ce logement et qu’il n’avait jamais eu de litige avec lui. Le mystère est total, mais il a décidé de porter plainte pour violation de domicile même si ce mystérieux voisin n’a commis aucun délit de vol ou de vandalisme. Il a fait les choses “proprement”, allant jusqu’à ranger soigneusement les morceaux de mur découpés dans la baignoire et jusqu’à nettoyer la moindre trace de poussière.

Il parait que c’est un récidiviste puisqu’une locataire de l’immeuble témoigne qu’il a, à deux reprises, démonté la serrure de la porte principale. Le malheureux quinquagénaire pense qu’il est victime d’un maniaque obsédé par les serrures, ou que le mobile est une tentative de squat de son F1.

Il attend les résultats de l’enquête pour comprendre et pour se faire rembourser la facture de 750€ qu’il a réglé au serrurier, appelé en urgence ce fameux dimanche.

Mon avis en tant que serrurier Lyon : j’ai rarement autant rigolé !

 

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